Lily Lessard est infirmière et chercheuse en santé communautaire. Elle est cotitulaire de la chaire interdisciplinaire en santé et services sociaux pour les populations rurales (Chaire CIRUSSS) de l’Université du Québec à Rimouski et chercheuse au Centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches et au CISSS du Bas-St-Laurent. Elle s’intéresse notamment à l’adaptation des populations rurales ou éloignées et du système de santé aux grands défis de société et environnementaux comme ceux liés aux changements climatiques.

Hélène Carabin (DVM, MSc en épidémiologie vétérinaire, PhD en épidémiologie “humaine” et biostatistique) est professeure titulaire au Département de pathologie et de microbiologie de la Faculté de médecine vétérinaire et au Département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique de l’Université de Montréal. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en épidémiologie et Une seule santé. Son programme de recherche se concentre sur la mise en œuvre d’études et d’interventions à grande échelle afin de mieux comprendre les facteurs de risque et le fardeau des maladies infectieuses et d’évaluer les programmes de contrôle, en mettant l’accent sur les zoonoses et les maladies affectant les populations les plus vulnérables. Ses projets de recherche adoptent généralement une approche “Une seule santé” et intègrent des aspects de la santé et des sciences sociales.

En plus de son rôle de codirectrice du Précrisa, elle joue un rôle clé dans plusieurs réseaux et associations pancanadiens qui promeuvent l’utilisation de l’approche Une seule santé pour améliorer la gouvernance des maladies infectieuses et de la résistance aux antimicrobiens (Global 1HN), pour modéliser les infections émergentes (OMNI-RÉUNIS) ou pour comprendre les zoonoses émergentes. Elle dirige le groupe de recherche sur l’épidémiologie des zoonoses et la santé publique (GREZOSP) et est membre du Lancet One Health Commissison. Elle a publié plus de 150 articles de recherche évalués par des pairs et 10 chapitres de livres.

Dre Caroline Quach-Thanh œuvre activement au transfert des connaissances de pointe auprès des autorités publiques afin de soutenir la prise de décision en matière de prévention et de gestion des infections.

Dre Quach a notamment été présidente du Comité consultatif national en immunisation de l’ASPC (2017-2021) et la présidente actuelle du Comité sur l’immunisation du Québec. Elle a été présidente de l’Association de microbiologie médicale et de maladies infectieuses, Canada (2014-2016). Elle a été reconnue comme Fellow de l’Académie canadienne des sciences de la santé et de la Society for Healthcare Epidemiology of America et sélectionnée comme l’une des Femmes les plus influentes du Canada en 2019 dans la catégorie Sciences et technologie (Manulife Science and Technology). En 2022, elle a été nommée Officière de l’Ordre national du Québec, a reçu le prix du Distinguished Scientist Award de la Canadian Society for Clinical Investigation et le prix Femmes de Mérite, catégorie services publics, de la Fondation du Y des femmes. Elle plus récemment obtenu le Certificat de mérite 2023 de l’Association canadienne de santé publique et a été intronisée comme membre étrangère de l’Académie royale de médecine de Belgique en 2024.

Elle a débuté sa carrière à l’Hôpital de Montréal pour enfants et à l’Université McGill dans le Département de pédiatrie de 2003 à 2016 avant de poursuivre sa carrière comme professeure titulaire dans les départements de microbiologie, infectiologie & immunologie et de pédiatrie de l’Université de Montréal. Elle est professeure associée au Département d’épidémiologie, biostatistiques et santé au travail de l’Université McGill et collaboratrice scientifique à l’École de Santé Publique de l’Université libre de Bruxelles. Dre Quach est clinicienne-chercheuse et titulaire de la Chaire de recherche du Canada, niveau 1, en prévention des infections. Elle est la directrice et chercheuse principale désignée du Réseau POPCORN et l’une des co-directrices du Réseau de prévention des crises en santé (Précrisa). Elle est à ce jour co-autrice de plus de 50 rapports gouvernementaux, de 13 chapitres de livre, et a publié plus de 200 articles dans des revues dotées de comités de pairs. Elle a supervisé près de 50 étudiants aux 2e et 3e cycles.

Guy Poulin est détenteur d’un baccalauréat spécialisé en psychologie à l’Université Laval et d’un diplôme d’études supérieures en éthique à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) campus de Lévis. Maintenant retraité, il a oeuvré pendant quarante et un ans dans le mouvement communautaire à titre notamment de coordonnateur d’organismes, d’intervenant psychosocial, de consultant et de bénévole. Il a aussi travaillé dans des établissements de santé et de services sociaux dans des fonctions d’agent de relations humaines, d’organisateur communautaire et de commissaire aux plaintes et à la qualité. Il a été aussi enseignant au niveau collégial en travail social et en éducation spécialisée.

Ses champs d’expertise couvrent principalement la gouvernance d’organismes communautaires, l’éthique, l’animation, la planification stratégique, la formation, la violence conjugale, la prostitution, l’intervention en régions éloignées et l’organisation communautaire. Il défend avec conviction l’importance de la parole citoyenne dans la recherche en santé et services sociaux de même que dans la planification et l’organisation des services visant le mieux-être commun. Ses diverses implications à ce titre l’ont amené depuis plusieurs années à s’impliquer au sein du forum citoyen du Commissaire à la santé et au bien-être, de VITAM – Centre de recherche en santé durable, de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS), du Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public (CEPPP) et de quelques recherches. Il est également cotitulaire citoyen de la Chaire de recherche en santé durable et co-directeur du Réseau de prévention des crises en santé (Précrisa).

Flore Tanguay-Hébert est doctorante en communication à l’Université du Québec à Montréal, où ses recherches portent sur la gestion des risques d’inondation et la communication de crise, avec un intérêt particulier pour la résilience face aux crises environnementales et de santé publique. Elle détient également une maîtrise en Development and Emergency Practice de l’Université Oxford Brookes, un DESS en gestion des risques majeurs, ainsi qu’un baccalauréat en journalisme de l’UQAM.

Avant de rejoindre le Réseau Précrisa, elle a coordonné des projets de recherche et d’enseignement sur la gestion des risques complexes, en particulier en lien avec les changements climatiques et les crises sanitaires. Elle est également chargée de cours à l’UQAM et à l’Université de Sherbrooke, où elle enseigne la communication stratégique.

Passionnée par les approches participatives et la collaboration intersectorielle, Flore œuvre à développer des solutions concrètes et durables pour renforcer la résilience des communautés face aux crises.